Time To Tell Chronographs for collectors

La véritable histoire de Mido

25 février 2024

Joël Pynson.

Mido est l'exemple typique de la marque suisse discrète, peu connue du grand public, mais particulièrement appréciée des collectionneurs. Quel amateur en effet ne rêve pas d'avoir un exemplaire d'un chronographe Multicenterchrono, d'une Multifort des années 50, ou même d'une Ocean Star plus récente ?

Même si l'entreprise est toujours active au sein du Swatch Group, son histoire « officielle » est très parcellaire. Il faut donc se plonger dans les archives horlogères pour découvrir toute la richesse de son passé.

  1. De la jeune entreprise au Swatch Group

Mido a été créée en 1918 à Soleure (Solothurn) par Georges Schaeren et Hugo Jubert[1]. C'est donc une « jeune » entreprise horlogère, si on la compare aux vénérables Omega, Longines, Tavannes, etc., toutes créées au siècle précédent. La marque Mido est déposée la même année.

1922

Mido se spécialise d'emblée dans la « petite montre ancre » : la montre-bracelet pour dame était en effet une spécialité de la région de Bienne.

En 1925, Henri Schaeren, frère de Georges, rejoint l'entreprise qui emménage dans de nouveaux bâtiments à Bienne[2]. L'évolution de Mido va dès lors s'accélérer.

1930

Dès 1925 Mido dépose des modèles de montres-bracelets dont la boîte reproduit des radiateurs d'automobiles[3]. Ces superbes montres seront déclinées en version montre-chevalet en 1930.

En 1926 Mido lance une gamme de montres de poche. C'est vers cette date que l'on trouve des calibres de 10,5 et 16 lignes (23,7 et 36,1 mm) signés Mido[4]. Il est possible que ces calibres aient été fabriqués par Mido, ou en exclusivité pour Mido.

c.1930

Vers 1930, Mido lance des montres très originales comme la Verynew, placée dans une boîte ronde en forme de pneu d'automobile, ou la Verysmart dont la boîte triangulaire coulisse pour révéler la montre.

Dès 1931, Mido expose dans le Pavillon de l'horlogerie de la Foire de Bâle[5].

Melik-Mido

À partir de 1934, même si la production de montres originales va se poursuivre, comme la Melik-Mido, les montres pendentifs Fer à cheval ou Excentro, la stratégie de l'entreprise va s'orienter vers la montre automatique étanche. C'était une stratégie audacieuse à l'époque. D'une part les calibres automatiques en étaient encore à leurs balbutiements, et la plupart d'entre-eux, créés au début des années 1930, étaient en voie de disparition du fait des rachats en masse des sociétés d'ébauches par Ébauches SA. Le seul disponible était en fait le calibre A.Schild 913, dérivé du calibre EMSA-Autorem. D'autre part l'acier inoxydable, préférable pour une montre étanche, n'avait été introduit en horlogerie en Suisse que depuis 1930, et il était particulièrement onéreux. De plus, Mido souhaitait un système antichoc pour ses mouvements, alors que les premiers antichocs n'étaient disponibles que depuis quelques mois.

1936

C'est pourquoi la montre automatique étanche Mido Multifort, sortie en 1934, était un modèle très en avance sur son temps, et son succès fit beaucoup pour la renommée de Mido dans le monde.

L'étanchéité devint ainsi une spécialité de l'entreprise. À preuve la sortie en 1937 du chronographe Multichrono, considéré comme l'un des premiers chronographes étanches[6].

1939

En 1939 Mido a présenté deux modèles remarquables : le Datometer et le Radiotime. Le Datometer est une montre à remontage manuel avec calendrier, la date étant donnée par une aiguille en périphérie du cadran. La montre Radiotime était très originale. Elle comportait un poussoir co-axial à la couronne qui permettait de la mettre à l'heure à la seconde, par exemple lors du signal horaire de la radio, moyen très utilisé à cette époque pour avoir l'heure juste. Cette possibilité de mise à l'heure était possible 4 fois par heure : à 15 min, à 30 min, à 45 min et à l'heure. À ce moment-là, l'appui sur le poussoir mettait les 3 aiguilles à l'heure juste correspondante.

En 1942, Mido a présenté l'un des plus beaux chronographes des années 1940 : le Multicenterchrono. C'est le premier chronographe-bracelet à disposer d'un compteur de minutes par aiguille centrale, ce qui a permis la réalisation de montres particulièrement élégantes, aux cadrans épurés, C'était bien sûr un chronographe étanche.

1947

Après la guerre, en 1947, Mido inaugure une nouvelle usine à Bienne[7]. C'est un superbe bâtiment comportant pas moins de 264 fenêtres pour que la lumière permette aux horlogers de travailler. L'ensemble peut accueillir 500 employés et est doté des installations les plus modernes : réseau téléphonique intérieur, chauffage par le plafond, climatisation perfectionnée avec air filtré pour éviter les poussières, les fenêtre devant toujours être fermées.

1959

Successivement en 1957 et 1958, les frères Schaeren, Henri puis Georges décèdent. C'est la deuxième génération des Schaeren, Walter et Henri Jr., qui va dès lors diriger l'entreprise, avec brio puisque dès 1959 Mido lance un nouveau modèle phare : l'Ocean Star. Cette montre inaugure un nouveau design, avec une lunette extrêmement fine donnant l'impression d'un immense cadran, et elle sera déclinée en de nombreuses versions. Consécration pour l'entreprise, l'Ocean Star fut choisi comme modèle officiel du pavillon suisse de l'Exposition Universelle de Montréal en 1967[8]. Elle est d'ailleurs toujours au catalogue de la marque.

1966

À partir de 1954, Mido va soumettre nombre de ses montres aux Bureaux Officiels de Contrôle pour obtenir des bulletins de chronomètres. L'augmentation du nombre de chronomètres Mido est alors exponentielle : 78 en 1959, 566 en 1964, 1883 en 1965, plus de 5 400 en 1966 et plus de 11 000 en 1967[9] ! Le nombre de chronomètres ne fera qu'augmenter pour atteindre un total de 100 000 chronomètres en 1973[10]. Mido est alors le 3e producteur de chronomètres suisses, derrière Rolex et Omega.

Curieusement, alors que Mido est un spécialiste de la montre étanche, aucune montre de plongée n'a été proposée par l'entreprise dans les années 1950, alors que de nombreux fabricants suisses tels que Rolex, Omega, Blancpain ou Longines avaient déjà un modèle de ce type dans leurs gammes. Mido s'intéressait pourtant à la plongée puisque la société s'était associée au centre d'entraînement naval à Sand Point aux Etats-Unis pour étudier l'effet des plongées prolongées en scaphandre autonome[11]. Mais ce n'est qu'au début des années 1960 que Mido a sorti dans la plus grande discrétion un très beau modèle de plongée avec affichage des paliers de décompression.

1970

En 1969, Mido lance un nouveau modèle au design plus conventionnel : la Multi Star, et l'année d'après la famille Schaeren prend une décision radicale : Mido intègre l'ASUAG via la General Watch Holding SA. L'époque est en effet aux concentrations d'entreprises. Depuis la fin du statut horloger, très protecteur pour les fabricants suisses, la concurrence s'est exacerbée, et des sociétés étrangères peuvent racheter des sociétés suisses : c'est ainsi par exemple qu'Universal ou Büren sont passées sous pavillon américain. L'ASUAG avait alors favorisé la concentration des fabricants suisses avec la création de Chronos Holding (regroupant Cyma, Ernest Borel et Doxa) et de General Watch Holding. Cette dernière holding était assez impressionnante puisqu'elle englobait en 1971 Certina, Edox, Era, Eterna, Oris, Rado, Technos, et donc Mido[12].

Au départ cette intégration fut plutôt favorable à Mido : lancement en 1971 de la plus petite montre automatique du monde, grâce à l'utilisation du calibre A.Schild 1775 de seulement 13,7 mm de diamètre[13], lancement de montres automatiques haute fréquence (36 000 A/h), en particulier en 1972 le modèle Executive certifié chronomètre, nouveaux designs de la Multi Star, lancement de montres à quartz en 1974, etc.

1972

1974

Mais Mido n'échappe pas à l'effondrement des ventes consécutive à la « crise du quartz », provoquée par l'arrivée en masse de montres à quartz américaines bon marché, et à l'enchérissement du franc suisse lors des différentes crises monétaires. En 1976 les unités de production d'Eterna et Mido sont regroupées[14], puis chômage partiel en 1978, et fermeture de l'atelier de Bienne en 1983[15].

Pour autant Mido ne baisse pas les bras : lancement de gammes de montres à quartz Pharaon, Baroncelli et Cléopâtre en 1977, montée en gamme avec la collection de montres en or Dreamline en 1979, et sponsoring sportif avec le tennisman Björn Borg en 1981.

Le salut viendra en fait de la fusion ASUAG-SSIH (Omega-Lémania-Tissot) en 1983, et le rachat de l'ensemble par Nicolas Hayek et un groupe d'investisseurs en 1985, avec la création du groupe SMH (futur Swatch Group). Beaucoup d'entreprises contrôlées par le groupe ont été revendues : c'est le cas d'Oris, d'Eterna, de Technos, etc., mais Mido est restée, et devient membre à part entière du groupe, avec sa propre direction, même si les dirigeants se succèdent à un rythme effréné !

The Tool

Après le lancement de montres un peu ésotériques comme The Tool (avec lampe de poche et scie !) ou la Bodyguard (avec sonnerie stridente de plus de 100 dB) en 1997, Mido est revenue à une gamme plus sage de montres reprenant par exemple des versions modernisées des grands classiques Multifort ou Ocean Star.

  1. Modèles remarquables

Deux modèles majeurs ont fait la réputation de Mido : successivement le Multifort et l'Ocean Star. Entre les deux, les superbes chronographes Mido n'ont eu qu'une brève existence.

2.1 Mido Multifort

1936

La Mido Multifort est historiquement la deuxième montre automatique étanche mise sur le marché, un an après la Rolex Oyster Perpetual sortie en 1933. Elle avait même un système antichoc dont était dépourvue la Rolex.

Elle comportait tous les perfectionnements techniques possibles à l'époque : antimagnétique (assortiment en bronze au béryllium, balancier glucidur et spiral Nivarox), antichoc, boîtes étanches (fabriquées par Taubert) et mouvement automatique. Pour le montrer, Mido avait conçu un présentoir original que les horlogers pouvaient installer dans leur vitrine : la montre y subissait l'effet d'un aimant, puis tombait sur un plateau métallique avant de tomber dans l'eau[16] !

Deux modèles étaient en fait disponibles à son lancement en 1934, un modèle « standard » et un « luxe », avec cadran marqué « Extra ». Les deux modèles existaient en version automatique ou à remontage manuel, et seul le « luxe » était disponible en versions en or.

1938

En 1936 des versions pour dame, de plus petite dimension et non automatique, furent proposées, ainsi qu'une version pour homme non automatique avec aiguille des secondes au centre.

1938

En 1938 la Multifort a augmenté de taille du fait de l'utilisation de nouveaux calibres de 12 lignes au lieu de 11, et l'année d'après Mido a proposé des Multifort en plaqué or et des modèles non automatiques carrés. C'est aussi en 1939 que Mido a baptisé « Superautomatic » son mouvement automatique, dérivé des calibres automatiques A. Schild avec masse oscillante à butées mais avec des améliorations maison.

À partir de 1939, Mido va fournir aux horlogers, comme Rolex, un appareil permettant de contrôler l'étanchéité des boîtes de montres jusqu'à une pression de 3 atmosphères, le Mido-Watertest B[17]. Des clés spécifiques et des potences sont également disponibles pour faciliter les révisions.

La Multifort va ensuite bénéficier des améliorations des calibres automatiques : rotor pour améliorer le remontage, et en 1954 le système Powerwind réduisant le nombre de mobiles de 16 à 7, par rapport aux calibres à masses oscillante à butées, pour simplifier le mouvement.

Les dames ne sont pas oubliées, avec en 1955 le lancement d'un modèle automatique considéré comme le modèle automatique étanche le plus petit de l'époque.

Aussi bien les modèles pour dames que pour hommes seront équipés de la date par guichet à 3h en 1957. Mais ce seront les derniers changements pour la Multifort du fait de l'arrivée du modèle Ocean Star.

2.2 Mido Ocean Star

 Avec toujours pour objectif d'améliorer l'étanchéité de ses montres, Mido a lancé l'Ocean Star en 1959. Le boîtier est fait d'une seule pièce, il n'y a donc pas de fond vissé, et l'ouverture se fait par le haut. Lors des révisions, une clé spéciale permet d'enlever le verre et la lunette, la couronne restant en place. La même clé permet de remettre le verre. La montre est bien sûr munie d'un mouvement automatique Powerwind, et elle existait également avec date (Ocean Star Datometer).

Le design de l'Ocean Star était très novateur : cornes étroites, lunette très fine donnant toute l'importance au cadran, couronne invisible, noyée dans la lunette, et seulement 4 index minimalistes. Le guichet pour la date était particulièrement grand, ce qui rendait inutile l'utilisation d'une loupe sur le verre.

En 1963, Mido présenta une nouvelle version sans corne, le bracelet donnant l'impression de passer sous la montre. Il y avait aussi un modèle pour dame avec le même principe.

1966

En 1964 Mido proposa de nouvelles versions avec 11 index (le 12e manquant à cause du guichet de la date), et en 1966 des versions Day Date avec indication du jour et de la date. C'est aussi vers 1966 que Mido a lancé des versions chronomètre de l'Ocean Star, avec le terme « Chronometer » inscrit en relief sur le cadran.

En 1967, la version « Commander » était munie d'un bracelet métallique spécial.

1968

En 1968 une version « Electronic » est apparue, le cadran ne portant pas l'inscription Ocean Star. La montre était équipée du calibre électronique à balancier spiral, ESA 9154, fourni par Ébauches SA. L'année d'après, ce modèle fut muni d'index luminescents, d'une belle couleur bleue.

A partir de 1970, Mido va proposer des versions luxueuses de son modèle Ocean Star en ajoutant des pierres semi-précieuses aux index. Il y en avait 5 différentes ; le grossulaire (vert), l'œil-de-tigre, le chrysoprase (bleu-vert), le lapis-lazuli (bleu) et la cornaline (rouge)[18].

Après le modèle Executive, l'Ocean Star fut muni de calibres « High-Beat » (36 000 A/h) en 1973.

En 1974, l'Ocean Star fut équipé de mouvements quartz avec jour et date mais le design de la montre avait été modifié pour l'occasion et il avait perdu sa lunette discrète. L'année d'après, nouvelle modification de design avec des cadrans massifs, bicolores, très éloignés du modèle d'origine. Les mouvements, automatiques, avaient une fréquence de 28 800 A/h.

Une nouvelle gamme lancée en 1979 arborait des designs très conventionnels avec calibres quartz ou automatiques. 

1982

Enfin, avec l'accord du n°1 mondial du tennis de l'époque, Björn Borg, Mido a lancé le modèle Ocean Star N°1, en acier et carrure en plaqué, verre saphir, le fermoir du bracelet portant la signature du célèbre champion.

Ce sera la dernière version avant l'intégration de Mido à la SMH et au Swatch Group.

2.3 Les chronographes Mido

1937

C'est toujours le souci de l'étanchéité qui a amené Mido à travailler sur son premier chronographe en 1937. Le Multichrono fut en effet parmi les premiers à être en acier inoxydable et à avoir des poussoirs ronds permettant de concevoir plus facilement des joints étanches. De très nombreuses variantes de cadrans étaient disponibles avec différentes échelles, tachymétriques, pulsométriques, etc.

Le calibre utilisé provenait de la manufacture Minerva. C'est assez surprenant car Ébauches SA proposait déjà des calibres Vénus et Landeron, mais Mido, bien que n'étant pas officiellement une manufacture, est toujours resté assez indépendant d'Ébauches SA, l'utilisant par ailleurs comme fournisseur mais en modifiant ses mouvements. À noter que dès sa sortie le Multichrono était muni d'un système antichoc.

1942

Le plus célèbre des chronographes Mido, le Multicenterchrono, est sorti en 1942. Il doit sa particularité à son compteur de minute central et à l'absence de petite seconde : le cadran est ainsi similaire à celui d'une montre ordinaire, hormis les échelles métriques en périphérie. La boîte, provenant du célèbre fabricant Taubert, successeur de Borgel à Genève, était bien sûr étanche.

Ici encore le calibre ne provenait pas d'Ébauches SA mais de Valjoux[19]. Il était modifié pour avoir le compteur de minutes au centre, et portait le nom de Mido 1300.

Comme le Multichrono, le Multicenterchrono a existé avec de multiples variantes de cadran, de différentes couleurs, et avec différentes échelles métriques.

Le Multicenterchrono a été produit pendant une dizaine d'années et n'a pas eu vraiment de successeur : il faudra attendre 1974 et la mise à disposition du chronographe automatique Valjoux 7750 pour que de nouveaux modèles de chronographes apparaissent dans les gammes Mido.

 

[1] La Fédération Horlogère, 1918, 93, p. 813

[2] La Fédération Horlogère, 1925, 46, p. 453

[3] FOSC, 29 octobre 1925, p. 1817-1818

[4] Revue Internationale d'Horlogerie, 1928, 9, p. 135

[5] Revue Internationale de l'Horlogerie, 1931, 7, p. 78

[6] Il semble que d'autres fabricants aient produit des chronographes étanches en 1937, par exemple Liema, société créée à Bienne en 1917 par Sigmund Liebmann.

[7] Journal Suisse d'Horlogerie, 1947, 5-6, p. 257-261

[8] Journal Suisse d'Horlogerie, 1967,

[9] Chiffres publiés dans la revue La Suisse Horlogère, édition hebdomadaire

[10] La Suisse Horlogère, édition hebdomadaire, 1973, 1, p. 10

[11] Revue Internationale d'Horlogerie, 1959, 12, p. 13

[12] Journal Suisse d'Horlogerie, 1971, 2, p. 138

[13] La Suisse Horlogère, 1971

[14] La Suisse Horlogère, édition hebdomadaire, 1976,

[15] La Suisse Horlogère, édition hebdomadaire, 1982,

[16] Journal Suisse d’Horlogerie, 1936, 3, p. 33

[17] Journal Suisse d’Horlogerie (Genève), 1939, 7, hors texte

[18] Journal Suisse d'Horlogerie, 1970,

[19] Valjoux n'a rejoint le trust Ébauches SA qu'en 1944.

Notes : 

Concernant Time To Tell : Time To Tell dispose de l'une des plus grandes bases de données privées numérisées sur l'histoire de l'horlogerie suisse avec plus de 2,3 To de données sur plus de 1000 fabricants de montres suisses. Cette base a été construite sur une période d'une trentaine d'années et continue à être alimentée d'environ 50 à 100 Go de données chaque année. Cette base de données est constituée de documents anciens, en majorité des revues professionnelles suisses, allant de la fin du 19e siècle à la fin du 20e siècle. La plupart de ces documents ne sont pas disponibles sur l'Internet. Les articles historiques publiés sur le site time2tell.com citent toujours les sources utilisées.

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